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La première édition du Paris 7’s s’est tenue samedi 30 juin au Parc omnisports Suzanne-Lenglen, dans le 15e arrondissement de Paris. L’occasion de faire découvrir un rugby à 7 encore méconnu du grand public. Entre initiations et tournoi, cette journée se solde sur un résultat mitigé qui n’enlève rien à la bonne humeur et appelle, au contraire, à une deuxième édition plus mobilisatrice.

C’est sous un franc soleil que s’est déroulée samedi 30 juin la première édition du Paris 7’s. Au Sud-Est de Paris, sur les terrains Suzanne-Lenglen, avec la Tour Eiffel en toile de fond, le rugby à 7 a connu un premier frémissement. Toute la journée, le Rugby Club Paris XV, organisateur de l’événement, a souhaité célébrer le rugby à 7 autour d’un premier rendez-vous international.

A quatre ans de l’apparition de la discipline au sein du programme olympique, les dirigeants du RCPXV ont souhaité convié des équipes venues de différents pays. Beaucoup d’entre elles ont montré un intérêt mais la date choisie n’a pas permis de provoquer l’engouement espéré. «2019 est un rodage, affirme Julie Chazarenc, l’une des organisatrices. Nous allons préparer une édition 2020 beaucoup mieux aménagée et qui attirera encore plus les foules. » Avant le tournoi international, des séances d’initiation étaient proposées à tous.

« C’est à refaire ! »

«Ce fut une superbe journée et un super week-end, confie Aida Ba. L’état d’esprit autour de cet événement est formidable. C’est à développer car jouer avec 3 équipes cette première édition constitue un léger regret. C’est bien dommage car l’organisation a été parfaite de bout en bout. Mais c’est déjà génial d’avoir pu le mettre en place. C’est à refaire ! Dès l’an prochain, nous reviendrons et espérons croiser la route de joueuses venues de tous les horizons pour partager cette ambiance chaleureuse.»

Comme plusieurs joueuses du Top 10, Aida Ba, 3e ligne à Bobigny, a porté un maillot qui lui est cher, celui du Sénégal d’où elle est originaire. Cette sélection est en réalité métissée et réunit des joueuses aux diverses origines. Mali, Mauritanie, Sénégal, Guinée-Bissau, Côte-d’Ivoire, Tunisie et Maroc sont ainsi représentés. Un groupe rassemblé autour du sélectionneur du Sénégal, Anthony Granja. Même si elles ne se connaissent pas toutes, les « Gazelles » ont porté haut les couleurs du continent africain en jouant la victoire jusqu’au dernier match. Dans un tournoi à 3 contre Gennevilliers et le RCPXV, elles n’ont échoué qu’à la différence face aux filles de Gennevilliers. Pas d’amertume pour Aida Ba. «Quelle fierté d’avoir représenté mes racines, déclare celle qui a déjà porté le maillot de l’équipe de France. Ce n’est que du plaisir et il faut espérer que ce rendez-vous éveille les mentalités quant à la générosité offerte par le rugby à 7.»